Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Ti-RaCoOn FiMoTeUr

31 mai 2008

Made in MoRoCcO

P1011124     P1011128

P1011132     P1011138

P1011143     P1011144

P1011150     P1011155

P1011164     P1011165

P1011194     P1011206   

P1011202     P1011207

Publicité
Publicité
23 mai 2008

Envie de couleurs....

La veillée du nomade, inspirée
d'une photo prise au Maroc lors
d' un bivouac dans le désert               
                                                            Amour éléphantesque, tout droit sorti de...                                                                                                          mon imagination !
CIMG0873              CIMG0904


 
Un paysage oriental, inspiré d'une peinture de Farid Benyaa

CIMG0918


16 mai 2008

Symboles et références dans Coton Blues

La liberté a des ailes: le Calao:

Mais quel est cet étrange oiseau qui accompagne Coton dans chacun de ses rêves ?
Et bien le calao est en fait un oiseau empreint de symbolique pour de nombreuses civilisations, et cela depuis bien longtemps...

Dans la mythologie africaine, le calao est utilisé par les ancêtres pour communiquer avec les vivants. Lorsqu'on se penche sur l'histoire de Coton, on se rend compte que lorsque la petite fille travaille, elle ne parle pas. Elle ne sourit pas. Elle ne pleure même pas. Son corps est bien vivant, il travaille, encore et encore. Mais son âme, elle, paraît presque éteinte: "C'est comme si elle n'existait pas Coton", elle est comme "rentrée en elle-même". Elle n'est liée à la vie que par le rêve: plus encore, elle vit à travers ses rêves. Quand Coton rêve, emportée par le calao, son âme s'éveille et tous ses sens sont attisés par ce voyage magique. En Afrique, depuis la nuit des temps, le calao symbolise la communication. Dans l'album de Régine Joséphine, il est un langage particulier, celui du rêve, l'unique langage dans et par lequel s'exprime Coton. La petite fille ne communique pas avec les autres esclaves, "elle se tait, Coton", mais elle communique avec la vie à travers le rêve. Le calao se fait l'instrument de cette communication.
Chez les Sénoufos, tribus africaines du Mali, de Côte d'Ivoire, du Burkina Faso et du Ghana, le calao est le protecteur par excellence. Dans Coton Blues, il protège l'héroïne de la cruauté de sa condition. Coton ne vit réellement qu'à travers le rêve, elle se protège lorsqu'elle travaille en rompant toute communication, puis se libère grâce au Calao qui la conduit vers un monde merveilleux. Le Calao la protège de sa propre souffrance en lui offrant, lors de moments privilégiés, la possibilité de vivre dans un monde meilleur.
En Nouvelle-Guinée, les tribus papoues voient en cet oiseau le symbole de la sagesse et du monde spirituel. Comme c'est le cas dans l'album, le calao incarne le rêve, dans un monde à l'abri de la folie des hommes.
Enfin, dans l'Antiquité chinoise, on attribuait à la corne de son bec le rôle de détecteur de poison, un pouvoir de protection...

Présent dans le monde entier, le calao incarne  le royaume du rêve, celui dans lequel  tout est possible, celui dans lequel le bonheur existe. Coton ne fait qu'un avec cet oiseau dont le nom est graphiquement si proche du sien: Coton et Calao, deux noms qui semblent presque se confondre pour deux personnages qui fusionnent pour ne former plus qu'un: "elle vole Coton, elle est le Calao"; les sens de Coton se libèrent et elle ressent ce voyage magique grâce au Calao, et à travers lui: "elle sent le vent sur ses plumes et voit le monde par ses yeux".


Kunta, l'homme qui n'oublia jamais ses "Racines":

Une autre image forte se dégage de l'oeuvre: il s'agit de celle véhiculée par le personnage de Kunta, le vieil africain.
Kunta semble être ici une allusion au héros du roman de Haley intitulé Racines: Kunta Kinte. Lorsque "Coton cherche la mémoire de Kunta", son âme s'évade et elle tente de se retrouver, de plonger dans ses origines, celles qui la définissent en tant qu'être humain, celles qu'elle ne doit pas oublier pour que son âme ne s'éteigne jamais. Elle cherche à rencontrer l'esprit de celui qui affrontait la servitude en ne délaissant à aucun moment ses rêves de liberté, en n'oubliant jamais d'où il venait: elle cherche à connaître enfin la sensation de liberté, cette sensation que ses ancêtres ont connu en Afrique. Coton se lance alors dans un voyage spirituel guidé par la sagesse du vieux Kunta et se laisse envahir par un flot de sensations "venues du vieux pays": des couleurs, des sons, des odeurs, tant d'éléments qui lui paraissent si réels et qui lui rappellent qu'elle est vivante. Ainsi, en se souvenant qui elle est, elle défie l'eclavage, ce monstre qui brutalise son corps mais qui n'avilira jamais son esprit.


calao ou Calao?

Le Calao et non le calao, car il ne s'agit pas ici d'un oiseau comme les autres: il s'agit d'une métaphore, celle de la liberté et de la communication avec l'au-delà: grâce à "l'Oiseau mère", Coton découvre le monde de Kunta, mais aussi le sien: Coton n'est pas née en Afrique, elle n'est pas née sur cette terre "plus loin que la mer", au-delà des limites de celle qu'elle connaît, mais l'Afrique porte ses origines, celles qui sont plus profondes que celles désignées par le sol de sa naissance. Ici, le Calao se fait la personnification de la liberté et lorsque Coton "est le calao", elle ressent si fort cette sensation qu'elle devient la Liberté. Le Calao est alors le lien qui unit Coton à ses origines, à ses ancêtres... à Kunta.


Une histoire colorée:

Le blanc  est un symbole de renaissance, de pureté, mais aussi un symbole de mort, et de deuil. En Orient, les personnes endeuillées sont en blanc, et non en noir comme en Occident. Le blanc est la couleur de ceux que la vie a quittés: c'est la couleur du linceul, mais aussi celle des fantômes. Dans beaucoup de rites initiatiques, le blanc symbolise l'instant où l'on quitte le monde, le moment suspendu entre la rupture avec la vie et l'entrée dans l'au-delà. Dans Coton Blues, le blanc semble symboliser ce moment particulier, stagnant entre la vie et la mort: quand le blanc est présent, Coton ne rêve pas et son âme est presque éteinte. Elle n'est pas réellement morte, mais la flamme de la vie ne brûle plus en elle. Le blanc est également associé à la douleur: le coton, cause de la souffrance des travailleurs forcés, est blanc; le maître, qui incarne la cruauté humaine, l'est également. L'album s'ouvre sur une illustration qui représente la petite fille encerclée par une chaîne métallique blanche, autour de laquelle s'entrelace une branche de coton. La deuxième page offre une vision panoramique du champ de travail surplombé par le maître qui tient des branches de coton qui "emprisonnent" les esclaves; la peau noire des esclaves symbolise alors l'innocence et contraste avec le blanc aveuglant du travail forcé et le monde impitoyable des esclavagistes blancs. L'image la plus signifiante à l'égard de l'opposition des couleurs est sans doute celle de la couverture: on y voit Coton qui tourne le dos à la blancheur du feu et du travail: elle s'isole des autres esclaves qui s'unissent autour du feu et oublie un instant sa souffrance quotidienne pour pouvoir rêver, et enfin vivre. Une autre illustration représente Coton assoupie qui tire vers elle un drap de couleurs chaudes sur lequel apparaissent  Kunta, un paysage et les dessins d'un tissu africains: le coton est toujours présent, mais il s'atténue au fur et à mesure que la petite fille se blottit sous cette douce couche de sensations originelles. Le blanc est derrière elle, car dans son rêve, la douleur n'a pas sa place. Lorsque Coton est emportée par le calao, elle vole dans un tourbillon de rêves dont les couleurs,  dans les tons orangés, s'assombrissent en son foyer. Dans la dernière double page, une palette de couleurs allant du blanc au marron s'étale en un dégradé significatif: il permet en effet d'alimenter la représentation des 3 moments de la vie de Coton: le travail (blanc), la tentation de la fuite (orangé) et l'échappatoire par le rêve (marron).


Coton Blues est donc un album à lire et à relire, une belle histoire qui regorge de symboles et d'images, et dont les illustrations complètent le texte par un langage particulier, celui des couleurs et des métaphores.


19 avril 2008

La LDJ ou comment voyager dans le temps

Et oui, en LDJ, avec monsieur R., on écoute, on lit, on prend des notes, on travaille... et on s'amuse ! Et quand des grands enfants s'amusent, ça donne ça:   
            
   





Le Corbeau et le Renard, version nous:



Num_riser2


Les taches d'encre: Que voyez-vous?


CIMG0777

Moi, je vois Batman !!!


CIMG0789   


Nora voit:     h__arnold


Le cadavre exquis:


Pourquoi ris-tu ? Parce que l'ours a faim

Pourquoi papi est-il parti ? Parce que les vagues sont belles

Pourquoi ma soeur est-elle malade ? Parce que la vie est dure pour un enfant de 10 ans

Pourquoi faut-il échanger sa femme après 20 ans ? Parce que le sable est chaud

Pourquoi la maison est-elle blanche ? Parce que l'axe de rotation de la Tere est incliné



Le mariage chinois:

Au royaume des aveugles/Mort au tournant

Femme au volant/Science sans conscience

Le bonheur/N'est que ruine de l' âme

Qui dort/Craint l'eau froide

Rien ne sert de courir/C'est l'hôpital

Après la pluie/C'est attendre



Eluard, revu et corrigé:


La dame est grande comme une citrouille

Le monde est fou comme une voiture

Ma maison est grande comme une vache suisse

Le canari est petit comme une étoile

Denver le dernier dinosaure est vert comme le sable

La table est étroite comme les enfants

Le boulanger est grand comme un chapeau

    etc...


En dehors de divertir les grands enfants Bac+3, ces activités ludiques peuvent servir de support pour faire travailler les jeunes élèves sur l'écrit... dans la joie et la bonne humeur :o)



19 avril 2008

Tableau coloré

Fatiguée de bosser l'histoire, la géo, les sciences, le français et les maths, je me suis accordée un peu de répit... Et voilà mon répit !


fimo_003


Rien de tel qu'une bonne dose de couleurs pour remonter le moral quand il fait gris !


Publicité
Publicité
31 mars 2008

Un dernier pour la route...

 

fimo_013      

fimo_010    fimo_002     fimo_017



Un p'tit nouveau, avec tout plein d'trucs dedans... En fait c'est un mélange de plusieurs
colliers: le tutti-frutti, le starsmix,et le tropical. J'ai fait de la récup' avec les éléments qui restaient. Et voilà !

Maintenant c'est boulot boulot, alors plus de fimo jusqu'au mois de juin... Il faut que je l'aie ce concours, non mais ho !

A bientot ;o)




    

   

17 mars 2008

3...2...1... Goooo !

Aujourd'hui, premier entraînement pour la course avec notre coach perso... moi qui cours comme un pingouin, ça va donner !

athletisme12

16 mars 2008

Nouveau tableau

Je me suis lancée dans un genre nouveau... euh que je ne saurais pas comment appeler... C'est assez bizarre, mais j'aime bien :o)

fimo_swirl_051

 

fimo_swirl_055          .fimo_swirl_054          .fimo_swirl_053

13 mars 2008

RoCk'N'RoLL SaSSOo

                      

        fimo_swirl_038

Après un petit séjour de 3 jours à Bordeaux, voilà une nouvelle moi avec de nouvelles fringues, et une nouvelle coupe... Merci à SO, ma coiffeuse préférée, qui m'a emmenée à son stage l'Oréal, avec THE OFFICIAL TITINOU...  Maintenant fini la déconnade, non mais ho, on retourne au boulot ! Wouhouuuuuuuu !!! (cri de joie pas enthousiaste) Après le réconfort, l'effort ! (oui j'ai une fâcheuse tendance à faire les choses à l'envers) Que dire d'autre à part voilà voilà... VOILA VOILAAAAAAAAA !!!


1 mars 2008

DéciDéMeNt, CoTon BLuEs M'iNsPiRe...

Voici un essai inspiré d'une illustration d'Oreli Gouel...

                       .
                             fimo_swirl_006

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Publicité